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Vœux 2026 : quand l’authenticité remplace le formalisme

Vœux 2026 : quand l’authenticité remplace le formalisme


En 2026, les marketeurs français prévoient de réduire leurs investissements média de 52 %, tout en augmentant de 31 % leur budget d’image de marque. Un signal fort révélé par l'Union des Marques : l'heure n'est plus à la visibilité à tout prix, mais à l'authenticité. Et les vœux d'entreprise deviennent un terrain stratégique pour incarner l’angle de la marque employeur.
 

Dans le même temps, un geste plus humble refait surface : la carte papier. À contre-courant d’un numérique saturé, elle redevient un marqueur d’attention. Deux mouvements en apparence opposés, mais un socle commun : la quête d’authenticité. Un enjeu devenu vital dans un paysage où, selon l’étude Meaningful Brands de Havas Media Network, 73 % des marques pourraient disparaître sans émouvoir personne.

Alors, comment réinventer les vœux corporate en 2026 ? En assumant trois virages : prouver, créer, hybrider. Premier virage : transformer les bonnes intentions en preuves tangibles. 
 

Prouver plutôt que souhaiter

La tradition voudrait que chaque année commence avec des formules généreuses : santé, réussite, prospérité. Des mots qui, aujourd’hui, sonnent creux face à une exigence croissante : les publics veulent des preuves, pas des promesses. Les vœux gagnent alors en puissance quand ils deviennent un bilan assumé.
 

Publicis l’a compris depuis longtemps en faisant de ses vœux un rendez-vous créatif qui raconte ce qui a été fait, pas ce qui sera peut-être fait. Un positionnement payant dans un contexte où les marques jugées “porteuses de sens” surperforment sur les marchés  boursiers  de 222 %. Big Success a poussé l’idée plus loin fin 2024, en transformant ses vœux en interrogatoire satirique digne de la République Populaire de la Publicité. Un format drôle, mais surtout factuel : une liste assumée de réussites. Pas de promesses, des preuves.
 

Oser la créativité décomplexée : se démarquer dans la masse

Face à la standardisation généralisée, palettes interchangeables, messages générés, typographies homogènes sur Canva, la créativité redevient un acte de résistance. Apple vient de le démontrer avec sa campagne de Noël, entièrement réalisée de manière artisanale. Le message est sans équivoque : le fait main, avec ses imperfections assumées, touche plus qu'une image générée et parfaite. L’authenticité peut être un élément de différenciation. Une leçon applicable aux vœux d'entreprise. 

 

Le concours de La Réclame de 2025 a révélé d’autres approches : ASMR, poésie chantée, retro-gaming, Lego recyclé… autant de façons de transformer les vœux en terrains d’expérimentation. Même Volkswagen, en 2017, choisissait la provocation : « Nous ne vous souhaitons pas une bonne année. » Le message n’était pas cynique, mais sincère : mieux vaut être attentif toute l’année qu’hypocrite une seule fois.

 

Cette liberté créative se retrouve dans les tendances design de 2026. En opposition au minimalisme digital, la matière reprend ses droits. Les effets 3D chromés et nacrés créent un impact visuel fort aux accents tech. Le Mocha Mousse prend toute sa dimension sur kraft et papiers recyclés, où son grain naturel dialogue avec la matière.

 

Le retour du papier : quand la matière parle

Le papier n’est pas un retour en arrière : c’est un retour à l’attention. À l’heure où tout s’efface dans les flux, un objet imprimé, texturé, pesé, devient une preuve physique d’intention. Les chiffres le confirment : selon un sondage OpinionWay pour l'UNICEF, 67 % des Français aiment recevoir des cartes de vœux, 55 % aiment en envoyer, et 44 % prévoyaient d'en écrire au moins une.

 

Chez KOZY, la carte est un médium que nous défendons : pour la Bambouseraie, en 2024, nous avons conçu une série inspirée du TatakiZomé, entièrement réalisée à la main. Parce qu’une carte réussie n’est pas un support : c’est un fragment d’identité, un geste qui laisse une trace.

 

Pour les entreprises, la carte de vœux reste un outil relationnel fort. C'est une manière simple de dire "merci", de rappeler une attention, ou de réaffirmer des valeurs. Elle prolonge la relation dans le réel, là où le digital ne laisse souvent qu'une trace fugace. Un format sobre, une phrase juste, une impression de qualité, un engagement créatif : autant d'éléments qui transforment un envoi en expérience de marque.
 

Hybrider : combiner émotion physique et amplification digitale

En 2026, il ne s’agit plus de choisir entre carte papier et vœux digitaux, mais de les articuler intelligemment. Le papier crée la valeur émotionnelle ; le digital amplifie ; l’IA personnalise. Ce qui compte réellement, comme le démontre le livre blanc “Meaningful Attention” d’Havas Media Network, c’est le contexte d’attention. 

 

Une carte soignée s’intègre naturellement dans le quotidien. Un e-mail mal conçu devient intrusif. L’hybridation cohérente peut réserver le papier aux relations clés, tandis que le digital permet d’élargir la portée et d'activer des formats complémentaires.

 

 

Les vœux de demain ne seront pas ceux qui brillent en janvier, mais ceux qui résonnent toute l’année. Ceux qui prouvent au lieu de promettre. Ceux qui osent la créativité plutôt que la convenance. Ceux qui choisissent le bon format pour la bonne intention. Une carte bien pensée ne dit pas seulement "Bonne année". Elle dit : "On vous voit. On vous estime. On prend le temps." Dans un monde qui accélère, c'est ce geste-là qui reste.

Sources : CB News, étude Meaningful Brands menée par Havas Media Network, Stratégies, la Réclame, Piktochart, OpinionWay pour l'UNICEF

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